Être capable de distinguer un psychiatre, d’un psychanalyste, d’un psychologue ?
Il y a peu de chance que vous entendiez un psychiatre, s’appeler lui-même psy, ou même un de ses patients l’appeler psy. Etant médecin, on parlera volontiers plus facilement de médecin-psychiatre. Il est habilité à prescrire des médicaments, il est remboursé à ce titre par la sécurité sociale.
Les psychanalystes se présenteront eux aussi directement comme psychanalystes. Il a tout d’abord fait lui-même une psychanalyse qui a duré plusieurs années. C’est indispensable pour devenir psychanalyste. Il a aussi suivi un cursus d’études (il existe plusieurs écoles de psychanalyse). Il est quand même plus sûr de rencontrer un psychanalyste dans ce travail de longue durée qui a en parallèle un titre de psychologue et de psychiatre.
Souvent le psy, c’est le diminutif que l’on donne au psychologue dans le langage courant. Dénomination populaire, il arrive même que des psychologues quand on leur demande leur activité professionnelle puissent répondre « je suis psy ». Fonction encore parfois chargée de représentations, aller voir un psychologue est synonyme pour certains d’être fou. Cette méconnaissance a poussé semble-t-il à utiliser ce diminutif pour rendre la fonction plus attrayante ou moins effrayante, mais en quoi consiste-t-elle exactement ?
Le travail de psychologue clinicien
La psychologie c’est avant tout la science du fonctionnement psychique et de ses phénomènes dans les comportements humains.
Pour le praticien, c’est donner la parole et accueillir le ressenti sans jugement. C’est de proposer un cadre thérapeutique adapté et sécurisant. Par un accompagnement personnalisé et un soutien attentif, ce professionnel invite la personne à un travail introspectif pour l’accompagner dans la résolution de ses troubles, mentaux ou psychiques, ponctuels ou chroniques.
Le psychologue doit savoir faire preuve d’écoute et d’empathie, en prenant soin de s’adapter à chacun de ses patients dans son exercice clinique. L’équilibre personnel, la neutralité et le tact sont également de rigueur pour instaurer une relation de confiance. Enfin, en toutes circonstances, comme obligation liée à l’utilisation du titre de psychologue, le clinicien devra respecter le code de déontologie des psychologues, qui rappelle les principes éthiques de la profession. Le respect de ces règles vise à protéger le public des mésusages de la psychologie.
Ma singularité
Mon Master, avec comme spécialité : Psychologie clinique du développement, me permet donc d’exercer en libéral dans le respect de ces conditions. La psychologie clinique du développement est l’étude scientifique des changements dans le fonctionnement psychologique (social, cognitif et affectif) de la personne tout au long de sa vie. Ainsi, contrairement à certains masters plus spécialisés, l’approche de la psychologie clinique du développement permet une transversalité et une vision à mon sens plus complète de ce que peut vivre le patient.
Dans la dynamique thérapeutique, j’affectionne l’utilisation de la pédagogie pour informer la personne sur les mécanismes en jeu en elle-même pour la rendre autonome dans son processus d’amélioration de sa santé et/ou de sa santé mentale.